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Public Health

Bulletin d’information Santé-UE n° 213 – Pleins feux

Réduire la charge des maladies non transmissibles pour un avenir plus sain en Europe

Martin Seychell, directeur général adjoint de la DG Santé et sécurité alimentaire, nous parle du groupe de pilotage sur la promotion de la santé et la prévention et la gestion des maladies non transmissibles, dont il est le président.

Qu’est-ce que le groupe de pilotage et pourquoi a-t-il été créé?

Le groupe de pilotage est composé de représentants des ministères de la santé des États membres de l’UE, de la Norvège et de l’Islande, ainsi que des services de la Commission, des agences de l’UE et de la Banque européenne d’investissement. Ils travaillent ensemble pour donner la priorité aux politiques et actions qui peuvent avoir une incidence positive sur la vie de nombreuses personnes. Il est prévu que des représentants des pays en voie d'adhésion et des pays candidats puissent également y assister en tant qu’observateurs.

Le groupe de pilotage s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle approche visant à optimiser les efforts déployés avec les États membres de l’UE pour atteindre les cibles volontaires de l’Organisation mondiale de la santé pour 2025 en matière de maladies non transmissibles, ainsi que l’objectif de développement durable des Nations unies concernant la réduction des maladies non transmissibles d’ici à 2030.

Quels sont les résultats obtenus à ce jour?

Le groupe de pilotage créé en novembre 2016 a désormais le statut de groupe d’experts. Il sera en effet le groupe d’experts chargé de promouvoir la santé et de prévenir et gérer les maladies non transmissibles, en remplacement des groupes d’experts consacrés à des maladies spécifiques, comme le cancer, les maladies rares et les troubles mentaux. En rationalisant nos activités, nous allons économiser du temps, de l'argent et des efforts.

En 2017, le groupe a sélectionné une première série de bonnes pratiques dans le domaine des maladies non transmissibles. Les États membres qui décideront de les mettre en œuvre bénéficieront de l’appui financier de la Commission. Ces bonnes pratiques concernent l’activité physique sur prescription médicale, la santé cardiaque des plus de 50 ans, ainsi que la formation et l'assistance technique pour dépister le cancer colorectal. La Commission finance ces initiatives ainsi que d’autres dans le cadre du programme Santé ou au moyen d’autres instruments de financement, en liaison avec d’autres services de la Commission.

Qu’est-ce qui est prévu pour 2018?

En 2018, nous avons limité notre champ d'action à la nutrition et l’activité physique, deux facteurs essentiels de bonne santé auxquels les États membres ont donné la priorité. En mars, nous avons organisé un «marché» à Ispra, en Italie, en collaboration avec le Centre commun de recherche, lors duquel les bonnes pratiques en matière de nutrition et d’activité physique ont été présentées. Plusieurs initiatives sont en cours de sélection en vue d’une mise en œuvre et d’un financement plus étendus.

Sont en lice des projets visant par exemple à modifier la constitution des aliments de consommation courante pour en supprimer les excès de sucres, de sel et de matières grasses, ainsi qu’à limiter la commercialisation de l’alcool et d’aliments riches en graisses, en sucre ou en sel, en particulier auprès des enfants.

Ces types d’initiatives peuvent être partagées et soumises au groupe de pilotage pour examen par l’intermédiaire du nouveau portail des bonnes pratiques, qui sera lancé à la fin du mois.

D’autres services de la Commission, tels que la direction générale de la recherche et de l’innovation, souhaitent également utiliser le groupe de pilotage comme organe de réflexion pour élaborer des politiques. Plus récemment, la Banque européenne d’investissement a manifesté son souhait de rencontrer le groupe de pilotage afin d'analyser les besoins des États membres concernant les centres de protonthérapie.

Pourquoi les maladies non transmissibles font-elles l’objet d’autant d’attention?

L’OMS estime que le diabète, les maladies cardiovasculaires, les cancers, les maladies respiratoires chroniques et les troubles mentaux représentent environ sont à l'origine d'environ 86 % des décès dans la région européenne et représentent 70 % à 80 % des coûts des soins de santé. Une bonne alimentation et une activité physique appropriée réduisent considérablement le risque de développer une maladie non transmissible et sont des éléments essentiels non seulement d’une population en bonne santé, mais aussi d’une Union européenne saine et prospère.

Activités au niveau de l’UE

Maladies non transmissibles

Commission européenne – Santé et sécurité alimentaire

Groupe de pilotage sur la promotion de la santé et la prévention des maladies

Commission européenne – Santé et sécurité alimentaire

Actualité

Le groupe de pilotage sur la promotion de la santé et la prévention et la gestion des maladies non transmissibles se réunit à Bruxelles

Le 11 avril 2018, le commissaire à la santé, Vytenis Andriukaitis, a pris la parole lors de la quatrième réunion du groupe, et les participants ont été invités à sélectionner les bonnes pratiques 2018 dans le domaine de la nutrition et de l’activité physique, ainsi qu’à débattre des centres de protonthérapie dans l’Union.

L’UE crée un portail de bonnes pratiques

La direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission lance un portail sur lequel les parties intéressées peuvent soumettre leurs pratiques afin qu’elles soient évaluées. Les pratiques jugées les meilleures seront présentées pour examen au groupe de pilotage sur la prévention des maladies et la promotion de la santé.

«Marché» (Market Place) d’Ispra (Italie): une possibilité d'apprentissage pour le groupe de pilotage sur la prévention des maladies et la promotion de la santé

Le Centre commun de recherche et la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission ont organisé cet événement les 15 et 16 mars 2018, qui a permis de faire connaître des bonnes pratiques en matière d’alimentation et d’activité physique.

L’édition 2018 du prix européen de la santé pour les ONG met l’accent sur les initiatives en matière de prévention du tabagisme

Cette année, le prix met à l’honneur des ONG qui contribuent à la lutte contre le tabagisme, notamment en dissuadant les jeunes de commencer à fumer et/ou de consommer d’autres formes du tabac. Les ONG intéressées (prix de 20 000 euros, 15 000 euros et 10 000 euros) ont jusqu’au 15 juin pour soumettre leurs projets.

Projets du programme Santé

Projet financé par l’UE pour réduire la morbidité et la mortalité cardiométaboliques

Le projet SPIMEU sur les facteurs de réussite en matière de prévention sélective des maladies cardiométaboliques en Europe a pour objectif d’évaluer la faisabilité de la mise en œuvre d’actions de prévention sélective dans cinq États membres de l’UE dotés de systèmes de soins de santé différents.

Le projet EMP-H favorise la prévention des maladies chroniques dans les établissements de soins

Ce projet vise à encourager les actions de promotion de la santé et les environnements adaptés à la prévention des maladies chroniques dans différents établissements de soins.

Un projet financé par l’UE contribue à réduire les risques pour la santé des plus de 65 ans

Le projet ProHealth 65+ est axé sur la promotion de la santé et la prévention des risques pour la santé des personnes âgées.

Une action conjointe soutenue par l’UE met en œuvre des bonnes pratiques dans le domaine des maladies chroniques

L’action conjointe CHRODIS Plus rassemble 42 partenaires de 21 pays européens, qui collaborent pour mettre en œuvre des projets pilotes et élaborer des enseignements pratiques dans le domaine des maladies chroniques.

Autres liens